Je ne dormais pas. De toute facon, qui avait envie de dormir le jour de la moisson? J'avais pris quelques Tessarae, ce qui a fait ragé mon père, qui disait qu'on en avait pas besoin. Bien sur que non, il dépensait tout - ou presque - son argent dans l'alcool. D'ou  venait mon prénom si horrible : Vodkarina. Bien sur, il ne pouvait tout simplement pas m'appeller Vodka...

Jusque là j'avais été très chanceuse de ne pas avoir été tiré au sort. J'espérais plus que tout que je ne le soit jamais. J'avais aucune chance de survit. Malgré que mon père était un ancien vainqueur et que je n'avais pas de mère, j'avais autant de chance d'être pigée que n'importe quel autre enfant.

Je décida d'aller marcher un peu. Il n'y avait rien d'intéressant dans le village des vainqueurs. Outre les maisons des vainqueurs morts, qui était là, attendant d'autre vainqueurs, attendant d'être rénové...J'entrais dans l'une d'elle et me laissa tomber au sol. Je ne sais pas pourquoi j'aimais cette maison, je me sentais chez moi. Je ne savais pas trop à qui elle avait appartenue.  À l'école, s'était interdit d'en parler. Et les professeur refusait de répondre à nos questions. Seul chose que tout le monde sait, c'est qu'elle a appartenue à une rebelle qui a tenter de défier le Capitol.

L'heure de la moisson arriva et je du retourner réveiller mon père en lui jeta un verre d'eau.

- Papa, tu viens? C'est le jour de la moisson et...

- Je sais...

Il attrapa sa bouteille de Vodka qu'il bu en quelques gorgées seulement. j'avais honte, s'était pareille à chaque année. Il se soulait pour ensuite finir par trébucher en plein public. Je soupira.

- Papa, tu sais tu pourrais faire un effort...

- J'ai fais l'effort de te prendre en charge, bon, on y va...

De me prendre en charge? Mais que voulait-il dire? Enfin, je n'avais pas de temps à perdre, comme toujours, nous étions en retard.

On arriva parmi les derniers, je fis la file et on me prit un peu de sang afin que je signe le registre. Finalement, j'alla rejoindre les jeunes de mon âge, qui a ma vue faisait semblant d'être ivre....

Une femme , une certaine Effie Trinket, qui était l'hôtesse du district 12, depuis des années arriva sur le podium et annonça avec joie que les 91 ième Hunger games allait bientôt avoir lieu... pour finalement dire de sa voix suraiguë '' Que le sort vous soit favorable''.  Comme toujours, s'était les filles qui était sélectionner en premier.  

- VODKA... ?!

Trinket se retourna et demanda, pas très subtilement si ce prénom était une blague et on lui affirma que non.

- VODKARINA ABERNATHY.

Mon sang se glaça. Je chercha mon père du regard et ne le trouvant nul part, je sprti de la foule et marcha en direction du podium. On pigea ensuite le garçon,  je le voyais très souvent, puisque nous étions dans la même classe et qu'l était parmi les premiers à se foutre de moi... Il me sourit arrogamment. Je n'étais pas encore dans l'arène que j'avais l'impression  d'être déjà en enfer. Je soupira lorsque mon père accouru. C'est vrai, il était le seul mentor disponible. L'autre était mort la semaine dernière. Et il n'y avait pas vraiment de règlement qui interdisait un parent d'être mentor de son enfant. Au moins, j'avais peut-être une chance de survivre.

Il n'y eu pas d'adieu. Pas pour moi en tous cas, je n'avais pas d'amis, et mon père venait avec moi. J'attendis donc, accompagnée d'Effie Trinket et de mon alcoolique de père que Will ait fini ses adieux. Enfin il entra dans le train et nous étions prêt à partir pour le Capitol...J'en profita pour le regarda de plus prêt. Il était grand, large d'épaule et avait les cheveux mi-long qui lui tombait sur les épaules. Il serait un bon adversaire. Un bon combattant. Quoi qu'on dit que l'habit ne fais pas le moine. Et que considérant que le district 12 n'avait pas de vainqueurs -outre mon père - nous étions de perdant. Je voulais changer ça.  

J'alla dans ma chambre et ferma la porte. Je m'étendis  sur mon lit et ferma les yeux. Je ne pouvais pas imaginer ce que mon père devait endurer en ce moment même.  Quand même, j'étais incapable de ne pas penser à lui. Je me releva donc et alla le rejoindre dans la cuisine ou il était - encore - en train de boire.

- Papa?

Il me regarda doucement et me dis.

- Vodkarina, il faut que je te parle..